mardi 29 mars 2011

Lac TITICACA, Pérù*

Lac Titicaca, 2jours-1nuit, 3 îles*

Uros, Amantani & Taquile.

Titicaca est le plus haut lac navigable au monde, situé à 3810 m d'altitude. C'est d'ici que serait originaire la civilisation inca.

D'un point de vue géologique, le Titicaca est né de la lente dérive des continents. Lorsque l'Amérique du Sud rencontre la plaque océanique du Pacifique il y a 65 millions d'années, le choc crée les Andes, et emprisonne une lagune qui s'élèvera jusqu'à ces hautes altitudes.

Les îles flottantes : UROS
A 30 minutes en bateau depuis Puno. Construction unique au monde ; environ 45 petites îles "uros" où y vivent 2000 habitants. Une quinzaine sont ouvertes aux visiteurs. Le principe : épaisse couche compacte composée de roseaux flottants appelé la "totora". Celle-ci mesurant 3m d'épaisseur, avec une base immergée formée de racines emmêlées ressemblant à de la terre. Le roseau occupe une place tres importante dans la vie des Uros, il sert à fabriquer les huttes, les maisonettes, les meubles, les barques et les souvenirs. La partie blanche à l'extrémité des roseaux est comestible (on a gouté !) et plein de calcium. Les uros vivent modestement grâce à la pêche, à la production de canards et d'oeufs vendus sur les marchés, et au tourisme (vente de souvenirs).. Ils boivent l'eau du lac et s'éclairent à la bougie ou à l'aide de panneaux solaires !

la petite histoire des Uros -> à l'origine, ils ne se trouvaient pas de ce côté du lac [proche Puno] mais du côté Bolivien. Pour échapper à la tribu des Incas, une rivale bien plus puissante, le peuple Uros construisit ces îles flottantes et se retira sur le lac. La baisse du niveau de l'eau suite à plusieurs sécheresse les obligea à migrer vers l'ouest du lac, en emportant leurs îles avec eux.


Artisanat*

Mini Uros*

Jeune fille*



Jeux d'enfant*

Un village Uros sur une des îles

Roseaux*

Miroir, miroir*

Telefono Publico*

Sous les jupes des Filles*

Le livre de la Jungle




AMANTANI 

à 3h30 en bateau des îles Uros. Là où nous avons passé la nuit. Où nous avons randonnée, pendant 1h, mais à 4000 mètres d'altitude, l'effet n'est pas le même, et puis ça grimpe ! pour atteindre un temple, le "pachatata" .. et dominer l'île avec un point de vue magnifique. Manger local dans sa famille d'acceuil, nous avons été d'ailleurs très bien reçu par Nicoso et Raina, un couple de l'île. Et nous étions que toutes les deux dans cette famille, ce qui est appréciable. Repas local : soupe de quinoa, galette fromage et quinoa, petits legumes. Nous ne parlons pas l'espagnol, nous nous debrouillons avec quelques mots, et parlions habituellement anglais.. mais ici, ils ne savent pas parler anglais, ils n'ont jamais quitté leur île, et finalement tout le monde s'est bien compris !
Nous leur avons apporté du riz et des lentilles, ainsi que du chocolat. Ils ont été ravis.
Et pour couronner le tout, nous avons eu droit a une "fiesta locale".. et avons du tous et toutes nous habiller en tenue traditionnelle  ! Nous avons appris à danser sur des jolies musiques péruviennes !
Nous avons eu droit de goûter aux joies de la vie simple : éclairage a la bougie, wc en exterieur dans "petit cabanon", pour tirer la chasse d'eau il suffisait de verser un sceau d'eau dans les "toiettes", la salle de bain, bah c'etait à l'extérieur aussi, l'eau ? glacée ! eau de source ! pas de chauffages dans les chambres, mais de super couvertures en Alpaga (j'en ai eu trop chaud même!), pour le repas, un bon "fuego" de cheminée et hop tout cuit ! les aliments ? dans le jardin ! et la Casa, fabriquée par les soins et les petites mains de Nicoso grâce à des pierres, et de la terre.


Blé*

Brossage de dents, à 4000 m d'altitude

Danse péruvienne, sisi !

Aller à la "Casa", ca se mérite!

Elo&Nicoso

Cusquena, et tenue traditionnelle : une vraie peruvienne !

Elo, Nicoso, Raina, Cha*

ATTENTION ! mesdames, et messieurs!
 Elodie Marie Cecile C. en Robe pour l'unique fois de sa vie !

Nous !

Vue depuis le "Pachatata", la montée valait le coup*

La vue depuis le stade, avant la montée!

WC, et vue imprenable :)

La salle de bain, et "petit-cabanon-à-petits-besoins"

Soupe de Quinoa

Galette fromage-quinoa, légumes et riz*




Vue depuis le "pachatata"

depuis le "pachatata"


Au sommet !

Nicoso, dans son élément*

El Fuego :)

TAQUILE

La dernière, à 1h de bateau de Amantani et 3h de Puno.
L'île fait 7km dans sa plus grande longueur ; impossible de se perdre ! on se déplace à pieds dans des petits sentiers délimités par des murets. A 3950 mètres d'altitude, ça monte et ça descend. Ils vivent essentiellement d'agriculture.
"l'habit fait le moine" : ici le vêtement en dit long sur le statut matrimonial du villageois. Un bonnet rouge : pas touche à l'homme marié ! S'il est blanc au bout : célibataire. Hommes et femmes doivent vivre deux ans sous le même toit avant de se marier : pas de divorces ici, c'est interdit. L'homme demande la main se sa future épouse au père, en lui montrant son bonnet tissé par ses soins (oui!) . Le père passe de l'eau dans le bonnet, si l'eau se vide trop vite c'est que le bonnet est mal tissé et donc qu'il fera un mauvais mari, dans ce cas, il se voit refuser la main de sa promise ! S'il passe la cap, c'est ensuite à la femme, elle de tisser la ceinture qui ira autour du ventre de son futur époux, et ce avec..... ses cheveux ! sisi !


Un homme tisse !

Portillon, et semelles de chaussure*

Elo :)

Ca grimpe !

Tenue traditionnelle, de dos*

Homme marié ! Attention ^^

Les petits murets

la "muna" : très répandue au Pérou.
Végétal qui se cueille et se sent, lorsque l'on randonne pour prévenir le "mal d'altitude",
 c'est bon pour la digestion également, se boit en thé
 (on le laisse infuser tel quel dans de l'eau chaude), c'est succulent !

Bébé taquile **

De dos*

Moue


vendredi 25 mars 2011

Santa Catalina, Arequipa, Perù*

Monastère de Santa Catalina, ouvert au public depuis une 20aine d'année et est unique au Monde.

Pour la petite histoire :

Fondé en 1579 par une riche veuve. Il reste aujourd'hui 30 religieuses (soeurs cloitrées, donc comme son nom l'indique, on ne les voit pas, elles ne voyent personne d'ailleurs). Véritable ville dans la ville avec ses rues, ses places, nombreux cloîtres, etc. C'était du dernier cri, pour les héritières de grandes familles espagnoles (en y apportant en même temps une dot conséquente, ça va de soi ^^). Elles pouvaient avoir jusqu'à 4 servantes ou esclaves, organiser des réceptions et vivre comme dans le "grand monde". Mais en 1870 ces libertés furent supprimées. Durant 300 ans, les 450 Nonnes et servantes vécurent à l'abri de tous les regards et interventions extérieures. Elles abandonnèrent leurs chambres particulières pour dormir au dortoir !

Aujourd'hui, seule une petite partie du couvent abrite les religieuses. Depuis la visite du pape Jean Paul II en 1985, elles ont le droit de parler et de sortir...

Images hautes en couleurs !!


Allée, vers un cloître.

Calle Sevilla*

Boîte aux lettres !

Cha*

Vue sur le clocher.


Haut en couleurs!

Cloître*

Une des inombrables cuisines (fallait bien qu'elles s'occupent!)

"Le bleu me va au teint ?*"

A l'ombre des lierres.

D'une pièce à l'autre*

Elo, telle un ange.

Cha trouve partout un moyen de faire parler d'elle.
Soeurs cloîtrées oblige, elles avaient l'infirmerie (et l'infirmière!) avec elles dans le monastère.
Voici le fauteuil roulant (et z'avez pas vu les seringues!!)

Fontaine*

Impasse*

Reflet*
"comme tu me prends pas en photo, je me prends toute seule" dixit Elo, raleuse professionnelle.

Vue d'en haut!

Un peu de verdure*

Patio bleuté.

"Silencio", à l'entrée, tout de suite, ça donne le ton !

"No hablo esapanol"

Verrouillée*

Bois consummé par le temps.

Autre patio, passe, impasse*